Art et
érotisme sont les deux catégories qui contribuent à l’abstraction définitoire
de ce que nos corps produisent. Si l’érotisme né grâce à ce que la séduction
est capable d’occulter derrière le désordre esthétique de la sexualité, l’art
est toujours érotique parce qu’il sait impliquer le corps avec le plaisir
esthétique. Malgré le bonheur consigné, l’art fonctionne aussi comme un arsenal
d’érotisme grâce aux corps qu’il élève, et qu’il transcende grâce aux diverses
représentations d’une sexualité sans fin. L’art, de plus, nous accorde un
privilège au sein du marché de l’érotisme : convertir l’illicite regard du
voyeur en légitime regard du spectateur.
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